dimanche 16 décembre 2007

Coup de canif


Un conseiller municipal de l'équipe sortante lance une lettre ouverte aux castelfortains par courrier électronique. Je l'ai lue en détail, il s'agit d'un réquisitoire contre la municipalité sortante. Mon étonnement vient du fait qu'il renvoie dos à dos les deux listes de 2001 en proclamant que leurs engagements n'ont pas été tenus. Or, des membres de ces deux listes se sont succédés aux principales responsabilités dans les 7 dernières années. Le rédacteur de la "lettre ouverte" (et toujours conseiller municipal) n'a-t-il, au cours de la mandature, eu aucune occasion d'agir pour que les choses avancent plus vite ou, au moins, pour marquer sa désapprobation ? Est-il le mieux placé pour que les choses changent ? Comme il l'écrit lui-même : "Le débat est lancé !"

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Drôle d'esprit de concertation et d'ouverture, si une opinion différente de la vôtre vous fait assimiler celà à une agression. Nous ne sommes pas dans une république bananière où toutes les décisions sont prises à l'unanimité. Vos conseillers vont-ils réellement avoir une autonomie, un mot à dire, finalement un certain pouvoir pour infléchir une décision catastrophique?

Anonyme a dit…

Au moment où j'ai rédigé le message (qui n'engage que moi et pas la liste à laquelle j'appartiens), je m'étonnais, non pas que différentes opinions s'expriment (ce que j'appelle de mes voeux), mais que celles-ci ne se soient, justement, pas traduites en votes d'opposition au sein du conseil municipal. C'est le "revirement" qui m'a étonné, surtout en fin de mandat. Depuis, l'auteur s'en est expliqué, chacun pouvant, ou non, être convaincu par ses explications. Pour ce qui est de l'autonomie des conseillers, je peux témoigner que l'état d'esprit qui règne au sein de notre liste est celui d'un débat très ouvert. La règle du jeu, pour ce qui est du programme, est claire : on débat le temps qu'il faut, on arrête une position commune qu'on défend ensuite de façon solidaire. Je crois fondamentalement que ce dont la commune a besoin c'est de la force de travail de ses 15 élus. Le risque serait que certains se mettent en retrait et attendent l'élection suivante pour critiquer ceux qui agissent. En réponse à votre commentaire, je résumerais bien les choses de la façon suivante : concertation "OUI", ouverture "OUI", opposition "OUI", paralysie "NON".